(Photo: Pixabay)

Colza

Le colza (lat. Brassica napus L.) appartient à la famille des crucifères, tout comme les choux ou les brocolis. Il était déjà été cultivé vers 2000 avant JC en Inde. En Europe centrale, il est utilisé à partir du 14e siècle pour produire du combustible pour les lampes à huile. Ce n’est que dans les années 80, avec le colza dit «00» (colza double zéro), qui mûrit sans goût amer (acide érucique) ni glucosinolate toxique, que le colza est devenu un aliment.

Étant donné que le colza a des propriétés d’accroissement des rendements, il est souvent cultivé comme précédent cultural dans une rotation des cultures, avant les céréales. Ses racines profondes transportent des nutriments des couches inférieures du sol vers le haut et peuvent briser un sol comprimé. Le colza peut atteindre jusqu’à 120 centimètres et se forme à partir de ses fleurs jaunes, qui comptent jusqu’à 20 graines. Les graines contiennent 42 % d’huile et sont donc utilisées pour la production d’huile. Après la récolte, les tiges et les feuilles servent d’engrais vert.

L’huile de colza peut être traitée de plusieurs manières. Elle peut être utilisée pour la production d’électricité et transformée en biodiesel ou comme huile comestible, soit pure, soit pour la production de margarine, de mayonnaise, de lubrifiants et de cosmétiques.

Les produits résiduels de la production d’huile de colza servent de «tourteaux de colza» dans les aliments pour animaux.

Chez nous, nous cultivons principalement du colza d’hiver, semé d’août à septembre. Il commence à fleurir en avril-mai et il constitue une source importante de nourriture pour les abeilles mellifères qui le pollinisent. À partir d’un hectare de colza, les abeilles peuvent produire jusqu’à 500 kg de miel.

Le colza ne peut être cultivé au même endroit qu’au bout de les trois ans, afin d’éviter une augmentation de l’apparition de maladies végétales et d’organismes nuisibles spécifiques.